Temple de la Victoire sans ailes, récemment restauré

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Anglais formé à Oxford, le révérend George Bridges a vécu confortablement en Jamaïque jusqu'à ce que sa femme l'abandonne et que ses six filles se noient dans un accident de bateau. Par la suite, Bridges et son fils William se rendirent au Canada et en Méditerranée avant de retourner en Angleterre en 1843, où William s'enrôla dans la Marine et Bridges occupa le poste de vicaire dans le Gloucestershire. Bridges a rencontré Henry Talbot par l'intermédiaire d'un ami commun en 1846 et a suivi des cours de photographie en vue de son prochain voyage. De 1846 à 1852, Bridges a suivi le navire de son fils autour de la Méditerranée de Malte à la Sicile, à Athènes, en Égypte, en Algérie, en Palestine, à Constantinople et en Italie, produisant quelque dix-sept cents négatifs, dont beaucoup sont les premières photographies existantes des sites. Comme Bridges n'a jamais réussi à imprimer correctement à partir des négatifs et que ses plans de publication n'ont abouti à rien, la contribution importante de ce premier praticien prolifique et "vagabond", comme il se décrit lui-même, reste pratiquement inconnue. Dix ans avant la réalisation de ce négatif, la photographie n'existait pas ; cinq ans auparavant, le temple qu'il représente n'existait pas. Lorsque Bridges arriva à l'Acropole, le temple d'Athéna Niké venait à peine d'être reconstruit à partir des décombres du bastion turc. Érigé pour la première fois en 424 av. Le soldat britannique qui se prélasse sur les marches de son ancienne maison est probablement William Bridges.

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